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    fespaco

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    Message par Admin Mer 28 Fév - 15:11

    http://www.fespaco.bf/
    fespaco Affiche_2007_petit
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    Message par Admin Sam 3 Mar - 14:02

    FESPACO : Aller vers l’Union africaine du cinéma

    vendredi 2 mars 2007.

    Plus qu’un jour, et les rideaux seront baissés sur la 20e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Producteurs, réalisateurs, comédiens, acheteurs, en un mot tous les acteurs, mais aussi les amoureux du 7e Art qui s’étaient donné rendez-vous une semaine auparavant vont se quitter, se promettant de se revoir en 2009 pour la 21e édition.


    La question essentielle qu’il est permis de se poser est celle de savoir si les ateliers, les colloques et les table- rondes qui ont été organisés dans le cadre de cette édition sur les questions propres au cinéma africain, ces réunions qui ont été animées par d’éminents spécialistes, ont trouvé des réponses satisfaisantes. Ou au contraire, la présente édition, à l’instar sans doute de celles qui l’ont précédée, a posé des questions plus qu’elle n’en a apporté de réponses.

    Le FESPACO n’aura-t-il été qu’un espace festif ? Citons pêle-mêle quelques-unes des interrogations qui reviennent de manière itérative à chaque édition : " Quel cinéma pour quel public ? Le cinéma africain est fait pour quel spectateur ? Traduit-il les réalités des sociétés africaines ? Quel cinéma face à la mondialisation et la globalisation ? Le cinéma africain nourrit-il son homme ? Existe-t-il un statut pour l’artiste comédien africain ?"

    Les festivaliers ont certes réfléchi longuement sur ces différentes questions, mais il y a des doutes que des réponses adéquates aient été trouvées pour toutes. En 2009, d’autres préoccupations ne manqueront pas de s’ajouter à la liste. Cela est dû à la nature de l’activité cinématographique, une activité en perpétuelles mutations, surtout avec l’irruption des nouvelles technologies comme le numérique qui, s’il résout la question des budgets et de la fabrication des films, ne pose pas moins celle de la qualité, donc de la promotion du cinéma africain à l’étranger. Comme les précédentes fois, il est peu probable que les spécialistes de la question aient pu donner des réponses satisfaisantes aux préoccupations du monde du cinéma pris dans son ensemble. En l’espace d’une semaine, cela semblait une gageure. Il serait préférable, souhaitable que les professionnels du cinéma n’attendent plus le temps du FESPACO pour poser les problèmes qui handicapent le développement de l’activité cinématographique de Afrique. Les problèmes étant presque identiques d’un pays à l’autre, n’est-il pas plus judicieux que chaque structure nationale recense ses problèmes spécifiques et que lors des réunions qui se tiennent dans le cadre de chaque biennale africaine du cinéma, on procède à une mise en commun qui suscitera une réflexion commune pour dégager des solutions pour tous ? On s’acheminera ainsi vers "un sommet" du cinéma africain, un sommet où les représentants des pays sont les spécialistes du cinéma et non les chefs d’Etat. Il faudrait aujourd’hui aller vers une sorte d’Union africaine du cinéma. Entendons-nous : il ne s’agit pas d’amener les chefs d’Etat du continent à s’impliquer directement dans les affaires du cinéma africain. Mais il est plutôt question d’adopter une procédure technique à l’image de celle des sommets des chefs d’Etats, où les dossiers sont examinés d’abord par les experts, puis les ministres, avant d’échoir entre les mains des présidents. Le FESPACO n’aura pas d’autre choix s’il veut résister à l’arrivée massive et incontrôlée de la vidéo, des films indiens, chinois, et des films de bas étage prônant la violence, le culte du sexe et toutes voies pour s’enrichir illégalement et vite.

    "L’union fait la force", dit-on. Les professionnels africains du cinéma l’ont certes compris, en créant la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI). Mais aujourd’hui, la FEPACI se doit d’être très offensive, d’une part, pour faire accepter la diversité culturelle africaine au niveau mondial, d’autre part, pour protéger les productions cinématographiques africaines de l’envahissement des cinémas des autres continents qui sont mieux lotis en moyens financiers et technologiques.

    Les femmes et les hommes qui se rappellent l’engouement de la population de Ouagadougou, voire du Burkina Faso tout entier pour "son" FESPACO dans les années 70 et 80, se demandent pourquoi ce désintérêt aujourd’hui. La pauvreté à elle seule ne saurait expliquer cette situation. Cet engouement avait amené le gouvernement du général Aboubacar Sangoulé Lamizana à nationaliser à l’époque les salles de cinéma. A présent, on assiste à un mouvement inverse : des salles de cinéma se ferment, d’autres sont simplement et purement vendues. Devant une telle situation, l’intérêt du public pour le cinéma ne peut que baisser. Même si l’on s’accorde à dire que le temps des grands budgets pour réaliser des films dignes de ce nom est révolu, il faut reconnaître que même avec l’entrée en scène du numérique, les films africains coûtent encore cher, comparés à ceux des autres continents qui disposent d’infrastructures performantes de production et de distribution.

    Le cinéma est un enjeu politique évident pour les Etats africains. Mais, le temps des films produits avec des budgets colossaux, la plupart du temps financés par l’étranger, semble révolu. Pour le cas du Burkina Faso, de nouveaux réalisateurs, à l’instar de Boubacar Diallo et de Aboubakar Zida Sidnaaba, produisent avec des budgets modestes, des films qu’on peut qualifier de films populaires parce que traitant des réalités sociales des populations. Le problème qui pourrait se poser est celui de la compétivité. Doit-on se contenter de faire des films pour la consommation locale ? Le cinéma est appelé 7e Art parce qu’il obéit à des normes universellement reconnues et acceptées. Le FESPACO, manifestation culturelle mondialement reconnue, ne peut pas se contenter des productions qui n’auraient pas le label international.

    C’est le grand défi des professionnels africains du cinéma, mais aussi des Etats qui ont le devoir de les soutenir financièrement. Pour ces professionnels, aller vers une Union africaine du cinéma semble une voie pour préserver et la qualité et la promotion des oeuvres cinématographiques du continent. Mais les artistes sauront-ils être un exemple pour les hommes politiques en réussissant l’intégration culturelle ? Voici un programme pour le FESPACO.

    "Le Fou"

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    Message par Admin Sam 10 Mar - 13:56

    FESPACO 2007 : Les grands oubliés ! ! !

    lundi 5 mars 2007.

    fespaco Sankara-Lamizana Sangoulé Lamizana et Thomas Sankara
    « Allah n’est pas obligé » disait avec beaucoup d’emphase, l’illustre écrivain Ahmadou Kourouma. Mais le Fespaco, était même obligé d’écrire en lettres d’or, les noms des présidents qui ont permis à la biennale Panafricaine du cinéma de Ouagadougou, d’être aujourd’hui ce grand rendez-vous qu’aucun cinéaste africain et de la diaspora ne veut manquer et cela à aucun prix.


    Si aujourd’hui le Fespaco fait la fierté du Burkina, c’est qu’il y a eu des bâtisseurs qui ont osé, au prix de mille risques pour son édification. Sont de ceux-là, le général Aboubacar Sangoulé Lamizana sans la volonté duquel on ne parlerait pas aujourd’hui de Fespaco. Sa courageuse décision de nationaliser les salles de ciné et d’organiser la distribution cinématographique dans la Haute-Volta de l’époque, ne peut et ne doit être oubliée.

    Malheureusement l’organisation du Fespaco l’a fait ! A l’ouverture officielle, on pensait qu’il y aurait de bons mots qui sortiraient de la bouche de Mme la ministre de la culture pour le « Général Sangoulé » et que pour perpétuer son œuvre, il aurait droit sinon au grand prix FESPACO du moins à un des deux grands seconds prix à savoir l’Etalon d’Argent ou de Bronze. « Djah ! », c’est le contraire et même le comble.

    On a passé subrepticement son image à l’ouverture mais il ne fut même pas cité comme un grand pionnier encore moins le père fondateur de ce qui est aujourd’hui, un grand évènement international. Au moins le président du Faso dans l’interview accordée à la presse à la fin de la cérémonie d’ouverture, a fait l’effort de mentionné de façon indirecte le travail de titans abattu par les devanciers pour que vive la manifestation.

    C’est bon mais ce n’est pas arrivé, d’autant que d’autres intervenants de façon implicite ont voulu faire croire que le Fespaco n’existe qu’avec le président Blaise Compaoré. Ça coûte combien de donner le nom du général Lamizana à une salle de cinéma, ou bien au siège du Fespaco ou encore à un prix ?

    Rien, et cela ne peut qu’apporter de la terre à la terre comme le dit Maître Pacéré Titinga. Il n’est pas bon de faire table rase des actions passées. Sennèque le disait ; « il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait où aller ». Le soubassement du Fespaco est l’œuvre de Lamizana, qu’on le veuille ou non. Ici au Faso, on aime gommer et très vite les pages de l’histoire.

    A l’ouverture du Fespaco, les organisateurs, avec Mme la ministre en tête étaient très heureux de recevoir le prix Fellini donné par l’UNESCO pour l’ensemble des œuvres ô combien importantes du Fespaco. Fellini a été un grand cinéaste et son pays ne l’a pas oublié, c’est pourquoi une institution internationale comme l’UNESCO lui rend hommage en donnant son nom à un prix ; même s’il y a une expression qui dit que nul n’est prophète chez soi, le général Sangoulé mérite de la reconnaissance.

    Des gens ici, pour s’être seulement retrouvés à la mairie au moment de l’attribution des noms aux rues et places publiques ont eu droit à une rue et un terrain de sports. Simon Compaoré, le maire de Ouagadougou qui a reçu tous ces honneurs de son vivant mérite t-il mieux de la Nation que le général Sangoulé qui n’est plus de ce monde ?

    Le comité national d’organisation du Fespaco a poussé le sacrilège en « oubliant » de mentionner le nom du général Sangoulé dans ses programmes. Le cinéaste Henri Duparc qui n’est plus de ce monde a lui au moins reçu les hommages de ses confères lors de la cérémonie de libation ; peut être que pour le Comité d’organistation du FESPACO cela vaut aussi pour le général, devenu complément d’objet indirect.

    Un autre grand oublié. Il n’est un secret pour personne que Thom Sank (Thomas Sankara) a permis au Fespaco, d’entrer et de la belle manière dans le cœur des Africains. Grâce à lui, nos frères Noirs Américains se sont identifiés à la biennale du cinéma de Ouaga. Lui aussi est royalement oublié par le FESPACO ; alors que le bon sens aurait voulu qu’il y ait un prix Thomas Sankara, ou du moins une fenêtre pour lui dans le Fespaco. Malheureusement, les gens sont frileux, ils ne veulent pas effaroucher Blaise Compaoré qui a pourtant eu à dire qu’il était le vice-président du CNR (Conseil national de la révolution) l’organe dirigeant de la Révolution burkinabé.

    Dans les multiples sections innovatrices du Fespaco, un prix portant le nom capitaine Thomas Sankara y a de la place. Au lieu de faire cela, le Fespaco fait tout pour que le nom du président du CNR ne soit mentionné nulle part durant la manifestation. Les cinéastes qui sont des artistes pleins ne l’entendent pas de cette oreille. Balufu Bakupa, a ouvert le bal en 1991 avec un film sur Sankara, il a eu toutes les peines du monde à se faire comprendre ; mais l’esprit panafricaniste qui l’habite lui a permis de dépasser ce clivage.

    Depuis lors, à chaque édition du Fespaco, les films sur Thomas Sankara sont considérés comme pestiférés. Et pourtant, le banni se fait une place de plus en plus grande au Fespaco.

    Le documentaire « L’homme intègre » qui n’est pas dans la programmation du Fespaco a été le film le plus prisé par les cinéphiles, et au Centre nationale de presse Norbert Zongo (CNPNZ), et à l’Atelier Théâtre burkinabè, il y a eu un monde fou pour voir ce film. C’est donc dire que le capitaine Thomas Sankara a une place dans le cœur des Burkinabé et ce n’est visiblement pas faire du bien à son vice-président Blaise Compaoré, en essayant par des manœuvres dilatoires d’écarter Sankara du circuit cinématographique.

    Ici au Faso, on attribut à Blaise Compaoré, un amour prononcé pour le sport, précisément le football. Et pour cela, les Etalons footballeurs sont particulièrement bien entretenus. Le Burkina a organisé la CAN en 1998 par la seule volonté du président Blaise Compaoré.

    Les infrastructures sportives poussent à vue d’œil car l’homme a un faible pour les sports ; pour la culture il n’a pas le même engagement ; Thom Sank était le Monsieur culture. S’il était toujours là, les infrastructures cinématographiques qui tombent en désuétude, ou que l’on brade, n’auraient pas connu un tel sort. Pourquoi alors refuser à un tel Monsieur une place même petite dans le Fespaco ? Pourtant il est déclaré héros-national n’est ce pas ? Ah le Burkina ! ! !

    Par Kassim Kongo

    Bendré
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    fespaco Empty le fespaco continuera en 2012

    Message par Admin Lun 30 Jan - 14:34

    contrairement au prejugers entendus le Fespaco aura lieu comme tous les ans à Ouagadougou au Burkina Faso pour son edition 2012.
    Ouverture du Fespaco, le festival du cinéma africain fespaco

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